DÉCLARATION DES REVENUS FONCIERS
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PROPRIÉTÉS RURALES ET URBAINES
(BOI-RFPI-SPEC-10)Pour distinguer les propriétés urbaines des propriétés rurales, il
convient de prendre seulement en considération la composition et
la destination de la propriété sans retenir la situation géogra-
phique de l’immeuble. D’une manière générale, les propriétés
urbaines s’entendent de toutes les constructions, quelles que
soient leur affectation et leur situation géographique, qui ne font
pas partie intégrante d’une exploitation agricole, ainsi que des
terrains qui constituent les dépendances de ces constructions.
Toutes les autres propriétés ont le caractère de propriétés rurales.
Entrent notamment dans cette catégorie les parcelles non bâties,
même situées à l’intérieur d’une ville, l’ensemble des bâtiments
et des terrains faisant partie d’une exploitation agricole, les lacs,
étangs et terrains non exploités dont le propriétaire se réserve la
disposition pour son propre agrément.
RECETTES
(CGI, art. 29; BOI-RFPI-BASE-10-10et 20; PF 1617 et suiv.)
Lorsqu’un immeuble comporte plusieurs locaux ou appartements
soumis à un régime fiscal identique, vous pouvez soit utiliser
autant de colonnes que de locaux ou appartements, soit regrouper
l’ensemble des revenus afférents à cet immeuble dans une seule
colonne. En cas de regroupement, indiquez le nombre de locaux
ou appartements que l’immeuble comporte.
Loyers ou fermages
1
Il s’agit de la totalité des recettes perçues en 2017, quelle que
soit la période à laquelle elles se rapportent :
– loyers ou fermages encaissés, y compris les arriérés de loyers et
les loyers perçus d’avance ;
– suppléments de loyers (pas-de-porte, droit au bail, droit d’en-
trée) ;
– recettes perçues en contrepartie de la mise à disposition du bien
(avantages en nature, loyers perçus par compensation, abandon
de loyers au profit du locataire…).
Pour les exploitations agricoles, vous devez déclarer également les
revenus tirés de la location de la maison d’habitation du fermier
incluse dans l’exploitation et des bâtiments d’exploitation
(granges, écuries, caves…).
Si vous êtes assujetti à la TVA (de plein droit ou sur option), les
recettes doivent être déclarées pour leur montant hors TVA.
À NOTER
Vous ne devez pas déclarer, au titre des recettes imposables, des
sommes versées par les locataires au titre des charges leur
incombant (charges locatives). Les charges locatives comprennent
notamment les frais de chauffage et l’éclairage des parties
communes, l’entretien des ascenseurs ainsi que les taxes locatives
(taxe d’enlèvement des ordures ménagères, taxe de balayage).
Corrélativement, vous ne devez pas déclarer, au titre des charges
déductibles, les charges locatives acquittées par vos soins.
Il existe toutefois plusieurs exceptions à ce principe
(voir BOI-RFPI-
BASE-20-30-20 n
o
50 et s).
Ainsi, sont notamment admises en déduction, les charges locatives
que vous avez supportées pour le compte du locataire et dont
vous n’avez pas pu obtenir le remboursement au 31 décembre de
l’année du départ du locataire (sur ce point voir infra, charges
récupérables non récupérées au départ du locataire).
Dépenses mises par convention
à la charge du locataire
Il s’agit des dépenses déductibles par nature, incombant de droit
au propriétaire, qui ont été mises par convention (dans le bail) à
la charge des locataires et payées par ces derniers directement à
des tiers. Ce sont par exemple :
– les grosses réparations (couverture, gros œuvre) ;
– les impôts afférents à la propriété (taxe foncière) ;
– les primes d’assurances contre les risques dont le propriétaire est
responsable (incendie).
Toutefois, lorsqu'elles constituent des dépenses déductibles, il est
admis que le propriétaire ne tienne pas compte de ces sommes
pour la détermination de ses recettes s'il s'abstient également de
les comprendre ensuite dans ses charges déductibles
(BOI-RFPI-
BASE-10-20 n
o
60).
Vous devez également déclarer, au terme normal du bail, le prix
de revient des travaux d’amélioration, de construction, de recons-
truction ou d’agrandissement réalisés par le preneur dans le cadre
d’un bail à construction.
Il en est de même des travaux d’amélioration réalisés par le preneur
dans le cadre d’un bail à réhabilitation. En revanche, les travaux de
construction, de reconstruction ou d’agrandissement réalisés par le
preneur dans le cadre d’un bail à réhabilitation sont exonérés
lorsque leur réalisation est expressément prévue par le contrat.
Figure 2. Déclaration n
o
2044 spéciale.
2
200
Vos propriétés ru
201
Caractéristiques des propriétés
(cochez, le cas échéant, les cases qui correspondent à votre situation et indiquez le taux applicable pour la déduction spécifique «Conventionnement Anah»)
Dispositifs spécifiques
Besson ancien, Borloo neuf Conventionnement Anah Périssol,
Robien ZRR et Scellier Besson neuf,
et Scellier ZRR dans le Robien classique
secteur t recentré,
intermédiaire Borloo neuf
26 %
30 %
Opt. amort.
Nom et prénom du locataire
Immeuble 1
Immeuble 2
Imme bl 3
Immeuble 4
Immeuble 5
Immeuble 6
Immeuble 7
Immeuble 8
Immeuble 1 Immeuble 2 Immeuble 3
Nombre
Nombre
Nombre
de locaux de locaux de locaux
210
Recettes
N’inscrivez pas les centimes
Immeubles donnés en location
211
Loyers (ou fermages) bruts encaissés
212
Dépenses mises par convention à la charge des locataires
213
Recettes brutes diverses (y compris subventions ANAH et indemnités d’assurance)
Immeubles dont vous vous réservez la jouissance
214
Valeur locative réelle des propriétés dont vous vous réservez la jouissance
215
Total des recettes : lignes 211 à 214
220
Frais et charges
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Borloo
Cosse
Taux de
ancien
déduction
applicable
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