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– RÉDUCTIONS ET CRÉDITS D'IMPÔT

été engagées par une demande de permis de construire ou une

déclaration de travaux déposée avant le 1.1.2009.

La réduction d’impôt s’applique également aux contribuables qui

souscrivent des parts de sociétés civiles de placement immobilier

(SCPI) réalisant ces mêmes investissements.

NATURE DES IMMEUBLES

Les immeubles suivants sont éligibles à la réduction d'impôt:

– locaux à usage d'habitation;

– locaux destinés originellement à l'habitation et réaffectés à cet

usage après avoir été temporairement affectés à une autre utilisa-

tion;

– locaux affectés dès l'origine à un usage autre que l'habitation;

– locaux destinés après travaux à usage d’habitation, ayant été

originellement destinés à un usage autre que l’habitation pour

lesquels la demande de permis de construire ou la déclaration

préalable de travaux a été déposée à compter du 1.1.2017.

NATURE DES OPÉRATIONS DE RESTAURATION

L’opération doit être réalisée en vue de la restauration complète d’un

immeuble bâti situé dans un des secteurs, quartiers ou zones précités.

Pour bénéficier de la réduction d’impôt, la restauration complète de

l’immeuble doit avoir été déclarée d’utilité publique, sauf lorsque

l'immeuble est situé:

– dans un secteur sauvegardé couvert par un plan de sauvegarde et

de mise en valeur (PSMV) approuvé (opération engagée par une

demande de permis de construire ou une déclaration préalable dépo-

sée du 1.1.2009 au 8.7.2016);

– dans un site patrimonial remarquable couvert par un PSMV

approuvé ou par un plan de valorisation de l'architecture et du

patrimoine (PVAP) approuvé (opération engagée par une

demande de permis de construire ou une déclaration préalable

déposée à compter du 9.7.2016).

DÉPENSES ÉLIGIBLES À LA RÉDUCTION D’IMPÔT

Deux catégories de dépenses ouvrent droit à la réduction d’impôt.

Certaines charges foncières de droit commun

– dépenses de réparation et d’entretien ;

– primes d’assurance ;

– dépenses d’amélioration afférentes à des locaux d’habitation, à

l’exclusion des dépenses de construction, de reconstruction ou

d’agrandissement ;

– dépenses d’amélioration afférentes aux locaux professionnels et

commerciaux destinées à protéger ces locaux des effets de

l’amiante ou à faciliter l’accueil des handicapés, à l’exclusion des

dépenses de travaux de construction, de reconstruction ou

d’agrandissement ;

– impositions, autres que celles incombant normalement à l’occu-

pant, perçues au profit des collectivités territoriales ;

– frais de gestion ;

– provisions pour dépenses de travaux de la copropriété pour le

montant versé par le syndic aux entreprises ayant réalisé

les travaux ;

– frais accessoires des travaux de restauration tels que les hono-

raires versés à l’architecte pour l’établissement et le contrôle des

devis ainsi que de la direction et la surveillance des travaux, payés

par le contribuable pendant la période d’éligibilité des dépenses.

Ces dépenses ne sont pas déductibles des revenus fonciers dès

lors qu'elles sont prises en compte pour le calcul de la réduction

d'impôt. Les autres charges foncières de droit commun qui

n’ouvrent pas droit à la réduction d’impôt restent déductibles des

revenus fonciers.

Les dépenses spécifiques

– frais d’adhésion à une association foncière urbaine de

restauration ;

– dépenses de travaux imposés ou autorisés par l’autorité

publique, notamment travaux de démolition, travaux de reconsti-

tution de toitures ou de murs extérieurs, travaux de transforma-

tion en logement de tout ou partie d’un immeuble à usage d’habi-

tation.

CONDITIONS À REMPLIR

Lorsque les dépenses portent sur un local à usage d’habitation ou

destiné à usage d’habitation après travaux, le propriétaire doit

prendre l’engagement de le louer nu à usage d’habitation princi-

pale du locataire pendant

neuf ans.

Cette durée est calculée de

date à date, à compter de la prise d'effet du bail initial.

Lorsque les dépenses portent sur un local affecté à un usage autre

que l’habitation, le propriétaire doit prendre l’engagement de le

louer pendant la même durée. Aucune affectation particulière

n'est alors exigée.

La prise d’effet du premier bail doit intervenir dans les douze mois

suivant l’achèvement des travaux.

Les revenus tirés de la location doivent être imposés dans la caté-

gorie des revenus fonciers.

Le titulaire du bail ne doit pas être un membre du foyer fiscal, un

ascendant ou un descendant du propriétaire.

Le propriétaire ne peut pas se réserver la jouissance du logement

même pour une courte durée.

Les dépenses de restauration peuvent également être réalisées

par l’intermédiaire d’une société non soumise à l’impôt sur les

sociétés, dès lors que le produit de la location est imposé à l’impôt

sur le revenu entre les mains des associés dans la catégorie des

revenus fonciers. Les associés peuvent bénéficier de la réduction

d’impôt pour la quote-part des dépenses correspondant à leurs

droits dans la société.

Dans ce cas, les associés doivent s’engager à conserver leurs parts

jusqu’au terme de l’engagement de location pris par la société.

Le bénéfice de la réduction d'impôt est réservé aux contribuables

qui sont titulaires de la pleine propriété de l'immeuble.