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RÉDUCTIONS ET CRÉDITS D'IMPÔT

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titres jusqu’à l’expiration de la période couverte par l’engagement

de location pris par la société.

En cas de souscription de parts de SCPI, l’associé de cette société

doit s’engager à conserver la totalité de ses titres jusqu’à l’expira-

tion de l’engagement de location souscrit par la SCPI.

Dès lors que la réduction d’impôt est accordée au titre de l’année

au cours de laquelle est réalisée la souscription, l’associé sera tenu

de conserver ses parts au-delà de la période de neuf ans au cours

de laquelle il bénéficie de l’avantage fiscal. Par ailleurs, lorsqu’une

même souscription est affectée à la réalisation de plusieurs inves-

tissements, l’engagement de conservation des parts expire

au terme de la période couverte par l’engagement de location

afférent au dernier des logements mis en location par la SCPI.

Base de la réduction d’impôt

Plafonnement de 300000€ par logement et par an

Au titre d'une même année d'imposition, la base de la réduction

d'impôt ne peut pas excéder

300000€.

La base de la réduction d’impôt est constituée par le prix d’acqui-

sition ou de revient global du logement ou la totalité du montant

de la souscription.

Lorsqu’au titre d’une même année d’imposition, un contribuable

acquiert un logement et souscrit des parts de SCPI, le montant des

dépenses retenu pour la détermination de l’avantage fiscal ne

peut pas excéder globalement 300000€.

Lorsque le logement est la propriété d’une société non soumise à

l’impôt sur les sociétés autre qu’une SCPI, le contribuable bénéfi-

cie de la réduction d’impôt dans la limite de la quote-part du prix

de revient (retenu dans la limite de 300 000 €) correspondant à

ses droits sur le logement concerné.

Lorsque le logement est détenu en indivision, chaque indivisaire

bénéficie de la réduction d’impôt à hauteur de sa quote-part du

prix de revient de ce logement (retenu dans la limite de 300000€)

correspondant à ses droits dans l’indivision.

Plafond de prix de revient par m

2

de surface habitable

L'article 75 de la loi de finances pour 2012 instaure des plafonds

de prix de revient par mètre carré de surface habitable pour la

détermination de la réduction d'impôt. Ces plafonds, fixés par le

décret n

o

 2012-305 du 5.3.2012 (Journal officiel du 7.3.2012), sont

indiqués dans le tableau 7.

Ces plafonds de prix de revient par m

2

de surface habitable s'ap-

pliquent, en principe, aux investissements réalisés à compter du

1.1.2012.

Par exception, compte tenu de la date de publication du décret

fixant ces plafonds (Journal officiel du 7.3.2012), ces plafonds ne

sont pas applicables :

– pour les acquisitions de logements en l'état futur d'achèvement

(EFA) réalisées en 2012, lorsque le contrat de réservation a été

signé et déposé au rang des minutes du notaire ou enregistré au

service des impôts au plus tard le 7.3.2012 ;

– pour les autres acquisitions (acquisitions hors EFA) réalisées en

2012, lorsque la promesse synallagmatique de vente ou la

promesse d'achat a été signée et déposée au rang des minutes du

notaire ou enregistrée au service des impôts au plus tard le

7.3.2012 ;

– pour les logements que le contribuable fait construire, lorsque

la demande de permis de construire a été déposée au plus tard le

7.3.2012.

Ces plafonds s'appliquent avant la limitation annuelle de la base

de la réduction d'impôt à 300000€.

Ces plafonds ne s'appliquent pas aux souscriptions de parts de

SCPI.

Fait générateur

La première année au titre de laquelle la réduction d’impôt est

accordée (”fait générateur“), qui dépend de la nature de l’inves-

tissement, est indiquée dans le tableau 5,

p. 204

.

Modalités d’imputation

La réduction d’impôt est répartie sur

neuf années

, à raison d’un

neuvième de son montant chaque année.

Toutefois, pour les investissements réalisés à compter du 1.1.2011

en Polynésie française, Nouvelle Calédonie et à Wallis et Futuna,

la réduction d'impôt est répartie sur cinq ans, à raison d'un

cinquième de son montant chaque année.

Lorsque la fraction de la réduction d’impôt imputable au titre d’une

année d’imposition excède l’impôt dû par le contribuable au titre de

cette même année, le solde peut être imputé sur l’impôt dû au titre

des six années suivantes sous réserve que le logement soit maintenu

en location pendant lesdites années. Les fractions ainsi reportées

s’imputent en priorité, en retenant d’abord les plus anciennes.

Avantages fiscaux complémentaires

en cas de location dans le secteur intermédiaire

Lorsque la location est consentie pendant toute la période d’enga-

gement de location dans le secteur intermédiaire (c’est-à-dire

à des conditions de loyers plus restrictives pour des locataires

qui satisfont en outre à certaines conditions de ressources) et à

une personne autre qu’un ascendant ou descendant du bailleur, le

contribuable bénéficie en plus de la réduction d’impôt :

– d’une part d’une

déduction spécifique de 30%

qui s’applique

sur les revenus bruts tirés de la location du logement concerné.

Cette déduction spécifique ne s’applique pas lorsque les revenus

fonciers du bailleur sont imposés selon le régime micro-foncier ;

– d’autre part, d’un

complément de réduction d’impôt

lorsque

la location reste consentie dans le secteur intermédiaire après

la période initiale de l’engagement de location (possibilité de

prorogation pour une ou deux périodes triennales), quel que soit

le régime d’imposition des revenus fonciers du bailleur.

Le complément de réduction d'impôt est subordonné à la condi-

tion que le contribuable proroge son engagement initial de loca-

tion dans le secteur intermédiaire d’une ou de deux périodes

triennales.

Pour chaque période triennale de prorogation de l'engagement de

location, le complément de réduction d'impôt est égal à :

– 6% du prix de revient du logement pour les investissements

réalisés en 2009 ou 2010 ;

– 5% du prix de revient du logement pour les investissements

réalisés en 2011 ;

– 4% du prix de revient du logement pour les investissements

réalisés en 2012.