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LA VALEUR LOCATIVE CADASTRALE

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LA VALEUR LOCATIVE

CADASTRALE

Sous-groupe VIII : cliniques et établissements du secteur sanitaire et social (CLI):

Catégorie 1 : cliniques et établissements hospitaliers.

Catégorie 2 : centres médico-sociaux, centres de soins, crèches, haltes-garderies.

Catégorie 3 : maisons de repos, maisons de retraite (médicalisées ou non).

Catégorie 4 : centres de rééducation, de thalassothérapie, établissements thermaux.

Sous-groupe IX : carrières et établissements industriels non évalués selon la méthode comptable (IND) :

Catégorie 1 : établissements industriels nécessitant un outillage important autres que les carrières et assimilés.

Catégorie 2 : carrières et établissements assimilables.

Sous-groupe X : établissements présentant des caractéristiques exceptionnelles (EXC) :

Catégorie 1 : locaux ne relevant d'aucune des catégories précédentes par leurs caractéristiques sortant de l'ordinaire.

Procédure d'évaluation

Les tarifs ont été fixés à partir des loyers déclarés par les

propriétaires en 2013 via l’imprimé n° 6660-REV qui ont

permis de délimiter, dans chaque département, des secteurs

d'évaluation présentant un marché locatif homogène.

Les tarifs par mètre carré peuvent être majorés de 1,1 ou 1,15

ou minorés de 0,85 ou 0,9 par application d'un coefficient de

localisation destiné à tenir compte de la situation particulière

de la parcelle d'assise de la propriété au sein du secteur

d'évaluation.

À compter de 2018, la loi élargit les possibilités de variation du

coefficient de localisation en ajoutant les 4 valeurs suivantes :

0,70, 0,80 et 1,20 et 1,30.

La délimitation des secteurs d'évaluation, les tarifs des

38 catégories et le choix des parcelles auxquelles s'applique

un coefficient de localisation ont été arrêtés, dans chaque

département, par la commission départementale des valeurs

locatives des locaux professionnels (CDVLLP), après avis des

commissions communales des impôts directs (CCID) ou

commissions intercommunales des impôts directs (CIID).

Lorsque les CDVLLP et les commissions locales n'ont pas

trouvé d'accord sur les nouveaux paramètres d'évaluation, une

commission d'appel, la commission départementale des

impôts directs locaux (CDIDL) a été saisie afin de statuer

définitivement. En cas de non validation des paramètres

départementaux par la CDIDL, les paramètres d'évaluation ont

été arrêtés par le Préfet.

Conformément au décret n° 2015-751 du 24 juin 2015 modifié

par le décret n° 2016-673 du 25 mai 2016, les paramètres

départementaux d'évaluation des valeurs locatives des locaux

professionnels ont été notifiés aux présidents des conseils

départementaux, aux maires des communes et aux présidents

d'établissements publics de coopération intercommunale à

fiscalité propre et publiés au recueil des actes administratifs de

chaque département.

Ces paramètres sont consultables sur le site

impots.gouv.fr .

Calcul de la valeur locative

La valeur locative révisée brute est obtenue en multipliant la

surface pondérée du local par le tarif de la catégorie à laquelle

il doit être rattaché dans le secteur locatif où il se situe, puis par

le coefficient de localisation de la parcelle.

La surface pondérée est calculée conformément au décret

n° 2011-1313 du 17 octobre 2011 en distinguant la surface

principale du local, la surface des parties secondaires

couvertes, pondérée à 0,5 et la surface des parties

secondaires non couvertes pondérée à 0,2. Le cas échéant,

sont ajoutés les espaces de stationnement, en distinguant

selon qu'ils sont couverts ou non, les premiers étant pondérés

à 0,5 et les seconds à 0,2.

Cette valeur locative brute est corrigée par application de deux

dispositifs destinés à atténuer les impacts de la réforme : le

dispositif de neutralisation et, pour les locaux existants au

1/1/2017, le dispositif de planchonnement.

Le dispositif de neutralisation

s'applique à tous les locaux

professionnels, quelle que soit leur date d'achèvement et

indépendamment des changements qui pourraient être

réalisés et nécessiteraient une nouvelle évaluation, jusqu'à la

mise en œuvre de la révision des locaux d'habitation.

Le coefficient de neutralisation

est égal, pour chaque taxe

et chaque collectivité territoriale, au rapport entre, d'une part, la

somme des valeurs locatives non révisées des locaux

professionnels au 1

er

janvier 2017 imposables au titre de cette

année dans son ressort territorial et, d'autre part, la somme

des valeurs locatives révisées de ces propriétés à la date de

référence du 1

er

janvier 2013.

Le dispositif de neutralisation

a pour objet de maintenir les

équilibres contributifs au sein de chaque collectivité territoriale

entre les locaux professionnels dont la valeur locative est

révisée et les locaux dont la valeur locative ne l'est pas (locaux

d'habitation et établissements industriels évalués selon la

méthode comptable, installations relevant de l'article 1501 du

CGI).

Le dispositif de planchonnement

a pour objet de réduire de

moitié les variations, tant à la hausse qu'à la baisse, entre

l'ancienne valeur locative et la nouvelle valeur locative révisée

et neutralisée, pour chaque local. Il s'applique pour les

impositions dues au titre des années 2017 à 2025.

Enfin,

un dispositif de lissage

des variations de cotisation

permet de répartir sur 10 ans (de 2017 à 2025) toute variation

de cotisations avant et après réforme.

Le dispositif de planchonnement

ainsi que le lissage des

cotisations

s'appliquent aux seuls immeubles achevés avant

le 31/12/2016. Les constructions nouvelles achevées

postérieurement au 1/1/2017 ainsi que les immeubles ayant

fait l'objet d'un des changements mentionnés au I de l'article

1406 du code général des impôts après cette même date

seront évalués selon les principes de la révision, sans

mécanismes atténuateurs.

Exception

Les établissements exceptionnels du sous-groupe X sont

évalués par appréciation directe, en appliquant un taux

d'intérêt de 8 % à leur valeur vénale constatée en 2013, et, le

cas échéant, un abattement de 50 % pour tenir compte de leur

affectation à un service public ou d'utilité générale.